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Conseil spécialisé pour les filières ruminants et équidés du 1er février 2018

Le conseil spécialisé pour les filières « ruminants et équidés» s’est réuni le 1er février 2018, sous la présidence de Bruno Colin. À l'ordre du jour : le bilan 2017 et les perspectives économiques 2018 pour les filières des ruminants, les plans de filières des interprofessions et le projet de loi destiné à assurer un meilleur équilibre dans les relations commerciales, adopté en conseil des Ministres le 31 janvier dernier suite aux États généraux de l’alimentation.
photo de ruminant et equidé

Bilan 2017 et perspectives économiques 2018 pour les filières des ruminants

Pour 2018, de nouveaux débouchés à l’export comme la Chine et le Japon constitueront des opportunités à approfondir pour la filière bovine française. Après avoir obtenu la levée de l’embargo chinois pour cause d’ESB en 2017, le président de la République a négocié, lors de sa visite en Chine début janvier, l'accélération du processus d’ouverture du marché de la viande bovine, en vue d'un démarrage effectif des exportations dès la mi-juillet.

La filière bovine reste également confrontée au manque de visibilité sur le secteur laitier qui pourrait à nouveau décapitaliser du cheptel et abonder le marché de la viande en 2018, face aux excédents de stocks de poudre de lait qui pèsent sur les marchés laitiers.

Concernant le secteur ovin, les abattages d’agneaux ont diminué en 2017. La consommation sur le marché français continue de s’éroder. Cheptel reproducteur et production d’agneaux devraient, selon toute vraisemblance, continuer à diminuer en 2018.

Pour en savoir plus, consulter la publication Les marchés des produits laitiers, carnés et avicoles. Bilan 2017, perspectives 2018 :  http://www.franceagrimer.fr/Stockage-Actualites/Lait/2018/BILAN-Les-marches-des-produits-laitiers-carnes-et-avicoles.-Bilan-2017-perspectives-2018/(filiere)/2/(nodeActu)/228 

États généraux de l’alimentation : mise en œuvre des plans de filières bovins, veaux de boucherie, ovins, caprins, équins

Interbev a présenté au conseil spécialisé de FranceAgriMer les plans de filières bovins, veaux de boucherie, ovins, caprins et équins, élaborés dans le cadre des États généraux de l’alimentation : http://www.interbev.fr/wp-content/uploads/2017/12/dp_plansdefiliere_interbev.pdf

Contractualisation, dialogue sociétal pour répondre aux attentes des citoyens en matière de bien-être animal et d’environnement, segmentation de l’offre et montée en gamme de la production, innovation dans les produits et les services, constituent les lignes directrices de ces plans. La nécessité de travailler avec les filières laitières pour mutualiser l’expertise et maîtriser l’offre de viande émerge dans le plan conjoint des filières ovines lait & viande.

France Génétique Élevage a également présenté au conseil les leviers génétiques qui pourront trouver leur place dans les plans des filières animales, en vue d’améliorer la performance des exploitations et des filières dans les domaines où la génétique a un impact : efficacité alimentaire et rejets, efficacité reproductive et productivité, santé et bien-être animal, qualité intrinsèque des produits...

Cap sur la contractualisation et les organisations de producteurs dans le secteur de la viande, suite aux États généraux de l’alimentation 

Le Ministère de l’agriculture et de l’alimentation a informé le conseil spécialisé du projet de loi destiné à assurer un meilleur équilibre dans les relations commerciales, adopté en conseil des Ministres le 31 janvier dernier suite aux États généraux de l’alimentation.

Le projet de loi sur l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et agroalimentaire devrait être examiné par le Parlement avant la fin du premier semestre 2018. Il vise à rénover le cadre de la contractualisation entre producteurs et acheteurs. Le texte prévoit que la proposition de contrat écrit devra désormais émaner de l’exploitant agricole et non de l’acheteur. En cas de contrat écrit, qu’il soit obligatoire ou volontaire, des indicateurs de coûts de production et de marchés devront être pris en compte dans la formule de fixation du prix. Ces indicateurs pourront être établis avec l’aide des interprofessions ou de l’Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires, en tant que de besoin...

Le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation a également rappelé l’impérieuse nécessité pour les éleveurs de se regrouper dans le cadre d’organisations de producteurs pour mieux peser dans les négociations commerciales avec les acheteurs. Si le secteur de la viande compte aujourd’hui 274 organisations de producteurs, celles-ci ne couvrent que 48 % de la production bovine contre 85 % de la production porcine. Le règlement européen « omnibus » paru en décembre 2017 étend les possibilités de négociation collective à toutes les filières agricoles.

Pour en savoir plus, consulter ci-dessous le communiqué de presse intégral ainsi que les documents présentés au conseil.

 

 

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