À la demande de FranceAgriMer, l’Institut de l’élevage a réalisé une étude sur les perspectives de dynamiques laitières en zones de montagne. Si les massifs de l’Est qui ont réussi à combiner au cours de la dernière décennie accroissement de volumes, prix du lait et hausses des revenus, doivent avant tout penser à consolider ces acquis collectifs, ce n’est pas le cas dans le Massif Central. Les volumes supplémentaires n’ont pas
généré de revenu, les prix des AOP bien qu’en amélioration ces dernières années restent insuffisants et l’engouement des producteurs pour le bio est très fluctuant. La faible rémunération des éleveurs, les coûts de production et de collecte élevés, les nombreuses conversions vers l’élevage allaitant et le faible taux de renouvellement des départs sont autant de menaces qui pèsent sur l’avenir de la filière et de tout un territoire. Mais la montagne c’est aussi des façons différentes de produire du lait, plus extensives, respectueuses de l’environnement, du bien-être animal, de la biodiversité et donc très en phase avec les attentes de la société. Faire reconnaître et fructifier ces atouts auprès des consommateurs et des pouvoirs publics, voilà sans doute l’urgence de la décennie à venir.
le mercredi 3 octobre 2018 de 14h00 à 16h30
CONFERENCE
présidée par Michel LACOSTE, Secrétaire général adjoint FNPL,
au Sommet de l’Élevage / Salle 3
Intervenants :
Renseignements et inscriptions des professionnels auprès de :
yannick.pechuzal@idele.fr / 04 43 76 06 82
christine.rougier@franceagrimer.fr / 01 73 30 29 39
Pour les médias, inscriptions auprès de virginie.nicolet@franceagrimer.fr