Conseil spécialisé filières laitières du 31 janvier 2017

03/02/2017
Le conseil spécialisé pour les filières laitières s’est réuni le 31 janvier 2017 sous la présidence de Dominique Chargé. A l'ordre du jour : bilan de l'année laitière 2016, état d’avancement du plan d’action stratégique des filières laitières, paiement de l’aide à la réduction de la production, nouveau cadre réglementaire européen sur le programme scolaire « lait à l’école », évolution du cadre de la contractualisation écrite dans le secteur du lait de vache...

Après une présentation d'un bilan provisoire de l'année laitière 2016, le conseil a fait le point sur l’état d’avancement des différentes mesures du plan d’action de la filière laitière. Issu d’une demande du ministre en charge de l’agriculture fin 2013, ce plan stratégique s’est traduit en 34 mesures pour la période 2015/2017. À ce jour, la plupart des actions prioritaires ont été menées à bien ou sont en cours de réalisation.

Le maintien du potentiel de production, la réduction des coûts de production, l’amélioration des performances économique et écologique sont des actions désormais bien engagées via le plan de compétitivité et d'adaptation des exploitations agricoles, avec des crédits accrus et des orientations qui impliquent les collectivités régionales. Les aides à l’expérimentation et à l’appui technique sont désormais financées par les crédits du CASDAR (compte d’affectation spéciale pour le développement agricole et rural) avec des priorités établies en conseil spécialisé. Les investissements innovants sont finançables dans le cadre du programme d’investissements d’avenir et les programmes de promotion européens bénéficient  depuis 2016 de crédits plus importants et de taux de cofinancement jusqu’à 80 %.

Par ailleurs, la réforme de la PAC et les choix faits pour son application en France ont permis une revalorisation des soutiens aux éleveurs de montagne pour consolider la production des zones en déprise et l’exonération de taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques, inscrite dans la loi montagne de décembre 2016, pourrait constituer, sous réserve de l’accord de la Commission européenne, un début de réponse à la question des surcoûts de collecte dans ces zones.

Les outils permettant d’accompagner les évolutions contractuelles et visant à prévenir et faciliter la gestion des crises sont bien développés pour la filière Lait de vache.

La filière Lait de chèvre a finalisé en 2016 un accord interprofessionnel relatif à la contractualisation écrite qui devrait entrer en vigueur courant 2017 et les premières organisations de producteurs ont été reconnues dans ce secteur. Il en va de même pour la filière Lait de brebis qui envisage également une contractualisation écrite obligatoire qui serait mise en place par décret.

Le Président du conseil spécialisé, Dominique Chargé, a appelé les membres du conseil spécialisé à la construction de filières durables et à la responsabilisation des acteurs des filières laitières. « Évitons d’être uniquement focalisés sur le court terme et de produire de la législation et de la réglementation pour régler les situations difficiles. Il est temps de s’appuyer sur les interprofessions pour échanger avec les pouvoirs publics et les élus locaux, par exemple en matière de renouvellement des générations ».

Pour en savoir plus, consulter l'intégralité du communiqué de presse ci-dessous ainsi que les documents diffusés à l'occasion du conseil du 31 janvier 2017.

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