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Marchés

La filière fruits et légumes est fortement dépendante des aléas climatiques, tant pour la production que pour la consommation. Elle se situe, en outre, dans un contexte commercial ouvert au niveau international et européen, qui se traduit par une forte concurrence sur les prix. Toutefois, les fruits et légumes sont des produits peu échangés et la consommation des produits sur des lieux proches de la production reste la règle.

La consommation de produits frais

Les tendances de consommation des ménages sont défavorables aux produits frais en général. Les fruits et légumes n’échappent pas à cette orientation. Cependant, en 2012, par rapport à l'année précédente, les achats de fruits frais ont augmenté de 5,1 % en volume et ceux de légumes frais de 1,3 %.

La valeur de la consommation des ménages est estimée à 15,5 milliards d’euros pour les fruits et légumes frais (hors pomme de terre). La consommation en restauration hors domicile s'élève, quant à elle, à 1,1 milliard d'euros. S’y ajoute l’autoconsommation des producteurs, estimée à 1,5 milliard d’euros. Les ménages français achètent en moyenne chaque année autour de 85 kg de fruits frais et autant de légumes frais, pour un budget de 350 euros.

Un solde du commerce extérieur déficitaire

La majorité des échanges français se réalise au sein de l’Union européenne.

Par ordre d’importance en volume, la France exporte des pommes de terre, des pommes de table, des bananes, des tomates, des choux-fleurs et des carottes. Elle importe des tomates, des bananes, des pommes de terre, des oranges, des clémentines, des pommes de table et des melons.

La balance commerciale française est déficitaire en fruits et légumes frais (- 1,83 milliard d'euros pour les fruits et - 717 000 millions d'euros pour les légumes, en 2012).

À l’inverse, la balance commerciale est largement excédentaire pour la pomme de terre (+ 311 millions d'euros).

La concurrence des autres pays (Espagne, Maroc, Pays-Bas…) a de fortes répercussions sur l’équilibre de la filière.