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Conseil spécialisé pour les filières laitières du 27 juin 2017

Enjeux du Brexit pour les filières laitières, conjoncture et situation des marchés, négociations en cours pour maintenir nos débouchés à l'export, étude sur les contrats laitiers, bilan des aides exceptionnelles à la trésorerie des éleveurs et à la réduction de la production laitière...l'ordre du jour du conseil spécialisé pour les filières laitières, réuni le 27 juin sous la présidence de Dominique Chargé, était dense.
Mots-clés : Conseil spécialisé, Etablissement, Lait, lait, Lait, lait de chèvre, lait de vache, vaches laitières, lait bio, produits laitiers, Actus CS Archives
vache laitière

Enjeux du Brexit pour les filières laitières françaises

Concernant les produits laitiers, le Royaume-Uni est le 3e producteur de lait de vache de l’Union européenne, derrière l’Allemagne et la France. Actuellement, la production de lait du Royaume-Uni ne permet pas de couvrir la demande intérieure croissante sur les produits de grande consommation. Le Royaume-Uni est importateur et s'approvisionne dans l’Union européenne, principalement en Irlande, France et Allemagne. 

Pour en savoir plus : famprd.195.12.226.200.nip.io/content/download/46776/447250/version/4/file/Commerce+agroalimentaire+entre+la+France+et+le+RU.pdf

La mise en place de barrières tarifaires pourrait entraîner une déstabilisation du marché européen, avec le report de livraisons intra-européennes jusqu’alors destinées au Royaume-Uni vers les autres pays de l’Union européenne. La Commission européenne entend également s’assurer que le Royaume-Uni parte avec sa part des engagements internationaux. Une vigilance particulière devra notamment être observée concernant la répartition des contingents négociés dans le cadre de l’Organisation Mondiale du Commerce mais aussi dans le cadre d’accords bilatéraux hors OMC. 38 contingents concernent actuellement le secteur laitier, sans compter les négociations à venir avec l’Australie et la Nouvelle-Zélande.

Lait de vache conventionnel : le prix du beurre atteint des sommets au niveau mondial, les cours de la poudre de lait se redressent progressivement

Dans un contexte de manque de beurre au niveau mondial, les prix du beurre atteignent des sommets. Les cours de la poudre de grasse sont également en hausse par rapport à l’an dernier alors que les prix de la poudre de lait écrémé se redressent plus lentement. En France, les prix progressent aussi par rapport à l’an dernier: + 71 % pour le beurre, + 72 % pour le lactosérum, + 44 % pour la poudre grasse, + 15 % pour la poudre de lait écrémé.

Lait de vache biologique : la collecte de lait bio retrouve les niveaux de 2016 au printemps et le prix du lait bio a entamé sa phase de baisse saisonnière. Depuis le début de l’année, le prix payé au producteur est en hausse par rapport à 2016. Les fabrications de crèmes, yaourts et desserts lactés bio ont encore progressé en 2017, en revanche lait conditionné et fromages frais marquent le pas, dans un contexte de repli des achats de lait bio par les ménages.

Bilan des aides à la réduction de la production laitière et à la trésorerie des éleveurs laitiers

Deux aides de crise ont été mises en place par FranceAgriMer en 2016 à la demande des pouvoirs publics pour venir en aide aux éleveurs bovins laitiers. Une aide à la trésorerie versée en fin d’année 2016 et au début de l’année 2017 à 19 576 éleveurs en difficulté identifiés par FranceAgriMer, pour un montant global de 31,3 millions d’euros. Une procédure complémentaire a été mise en place pour les éleveurs éligibles non identifiés précédemment. Plus de 14 000 demandes ont été déposées auprès des directions départementales des territoires et sont en cours d’instruction finale pour un paiement avant le 30 septembre prochain.

Concernant l’aide à la réduction de production laitière, 28,2 millions d’euros ont été versés à 12 735 bénéficiaires.

Présentation de l’étude du Réseau Mixte Technologique élevage sur les contrats laitiers

Le Réseau Mixte Technologique ruminants a dressé un bilan des contrats laitiers à la fin 2016, après enquête auprès de 29 entreprises représentant 84 % de la collecte nationale. S’agissant du contenu des contrats en matière de prix et de gestion des volumes, l’étude révèle que la constitution d’organisations de producteurs n’a pas encore porté ses fruits. Les OP restent très nombreuses, de petite taille et peu structurées pour donner un réel pouvoir aux producteurs. Il paraît donc nécessaire de poursuivre la réflexion sur une massification et une gestion de l’offre à travers des OP/coopératives de collecte, avec transfert de propriété, afin que les producteurs soient en mesure de négocier les prix en fonction des volumes qu’ils produisent et maîtrisent collectivement.

Pour en savoir plus, consulter ci-dessous l'intégralité du communiqué de presse ainsi que les documents diffusés au conseil laitier du 27 juin dernier

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