Guichet maturation des démarches territoriales en vue de leur labellisation AARC (aires agricoles de résilience climatique) relatif au plan « PAM »
Aide nationale
Le dépôt des projets ouvre le 15/11/2024.
La téléprocédure est accessible sous la rubrique "planification écologique" ici.
Vous pouvez adresser vos questions à l’adresse suivante : pam-guichet.AARC@franceagrimer.fr
Demander cette aide
Contexte et objectifs
Le plan pour l’adaptation de l’agriculture méditerranéenne aux impacts du dérèglement climatique (dénommé plan « agriculture climat Méditerranée » et ci-après le « plan Méditerranée » ou « PAM ») a pour objectif de rendre plus résiliente l’agriculture méditerranéenne et d’accompagner les transformations profondes à venir dans ces régions les plus exposées au risque climatique, à savoir : Alpes-de-Haute-Provence, Alpes-Maritimes, Bouches-du-Rhône, Var, et Vaucluse pour la région Provence-Alpes-Côte d’Azur ; Corse-du-Sud et Haute-Corse pour la région Corse ; Ardèche et Drôme pour la région Auvergne-Rhône-Alpes ; Aude, Gard, Haute-Garonne, Gers, Hérault, Pyrénées Orientales, Tarn et Tarn-et-Garonne pour la région Occitanie ; Lot et Garonne pour la région Nouvelle-Aquitaine.
Il s’agit d’accompagner dans le cadre de démarches territorialisées, l’identification et la structuration de projets de filières d’adaptation aux changements climatiques (voire d’atténuation de ceux-ci) et de meilleure gestion de la ressource en eau sur un territoire particulièrement exposé aux effets du changement climatique, de manière à accroître sa résilience dans une perspective plus globale de maintien de la souveraineté alimentaire. Les démarches territoriales seront labellisées « aires agricoles de résilience climatiques » (AARC). Les AARC devront pouvoir faire émerger des projets de filières impliquant les producteurs, les acteurs économiques de l’aval et les autres partenaires pertinents, dans le but d’assurer la rentabilité des productions de ces territoires et de favoriser la diversification agricole et le changement de pratiques.
Afin de faire émerger une démarche répondant aux critères de l’AARC, une phase de maturation peut être pertinente et nécessiter un financement spécifique pouvant faire l’objet d’un accompagnement des pouvoirs publics. Cet accompagnement financier vise à faciliter l’émergence des démarches territoriales qui souhaitent obtenir la labellisation AARC dans le cadre d’appels à manifestations d’intérêts régionaux mis en place par les Directions régionales de l’alimentation, de l’agriculture et de la foret (DRAAF).
Aide de minimis
Les aides accordées à une entreprise unique au titre de ce règlement ne doivent pas excéder un plafond de 300 000 euros par entreprise unique sur une période de trois ans quels que soient la forme et l’objectif des aides de minimis. Cette période de référence est appréciée sur une base glissante de sorte que, pour chaque nouvelle aide de minimis octroyée, il est tenu compte du montant total des aides accordées au cours de l’année concernée ainsi que des deux années précédentes. Le bénéficiaire en est informé lors de son attribution.
Le numéro SIREN est le seul sous lequel les aides de minimis peuvent être comptabilisées. Ainsi des entreprises ayant un numéro SIREN commun, mais disposant chacune d’un numéro SIRET qui lui est propre, constituent une entreprise unique.
Le demandeur doit déclarer, au moment de la demande d’aide, le montant des aides de minimis entreprise déjà perçues par l'entreprise unique ou demandées mais pas encore perçues, au cours de l’année en cours et des deux années précédentes ainsi que les aides de minimis perçues ou demandées au titre d’autres règlements de minimis.
Si l’instruction du dossier de demande d’aide démontre que le plafond individuel du demandeur est dépassé au regard des montants de minimis déclarés et du montant théorique attribué, le montant de l'aide publique est réduit afin de ne pas dépasser le plafond triennal de 300 000 euros.
Enveloppe
L’enveloppe allouée à ce dispositif est de 5 millions d’euros d’aide.
Taux d’aide
L’aide publique aux dépenses immatérielles est plafonnée à 80 % maximum du coût total éligible de ces dépenses dans la limite de 100 000 euros par projet.
Seuil des dépenses prévisionnelles
Le montant minimal des dépenses présentées est fixé à 10 000 euros HT.
Dépenses éligibles
Les dépenses éligibles sont :
- le salaire brut et les charges patronales (telles qu’elles apparaissent sur le bulletin de paye) du personnel du chef de file ou des partenaires, ainsi que les personnels mis à disposition, directement impliqués dans la réalisation ou l’ingénierie du projet. Le temps dédié au projet est justifié par une comptabilité analytique.
- les prestations extérieures juridiques, financières, informatiques, d’études, de formation, de diagnostics environnementaux (ACV, bilan carbone) et de conseils techniques directement en lien avec le projet ; ces prestations sont plafonnées à 60 % du coût éligible des dépenses du projet.
Processus et critères de sélection
Lors de la validation de la demande d’aide dans la téléprocédure par le demandeur, celui-ci reçoit, par courriel, un accusé de réception valant autorisation de commencer les travaux (ACT).
L’accusé de réception ne préjuge pas de l’attribution d’une aide à l’issue de la procédure d’instruction du dossier et ne constitue en aucun cas un accord de principe de financement.
A l’issue de l’instruction des demandes d’aide, FranceAgriMer établit :
- soit une décision d’octroi de l’aide, en précisant la nature et le régime juridique applicable ;
- soit une décision de rejet motivée, mentionnant les voies et les délais de recours si la demande est inéligible ou incomplète à la date limite de transmission des pièces justificatives.
Quand ?
La période de dépôt des demandes d’aide est ouverte à compter du 15/11/2024 et jusqu’à épuisement des crédits.
Pour qui ?
Les bénéficiaires éligibles sont les acteurs des filières agricoles, agroalimentaires y compris pour les productions agricoles non-alimentaires, qu’il s’agisse d’un acteur économique (exploitation agricole, collecteur, coopérative, entreprise de transformation agroalimentaire, négoce, distributeur), d’un acteur de la R&D, d’une structure fédérant plusieurs entreprises (société de projet, GIE, association,… ), d’une entité représentative des entreprises de la filière, d’une interprofession, d’un institut technique ou encore d’une chambre d’agriculture.
Le projet de candidature à la maturation en vue d’une labellisation AARC doit s’inscrire dans le cadre d’une démarche collective impliquant des partenaires complémentaires présents sur le territoire et relevant d’au moins deux maillons différents d’une ou plusieurs filières : approvisionnement des agriculteurs, production agricole, commercialisation des produits agricoles, transformation agro-alimentaire ou agro-industrielle et distribution de produits finis, le cas échéant en association avec d'autres acteurs.
L’association des chambres d’agriculture compétentes sur le territoire de la démarche en maturation et des agences de l’eau est encouragée. Les collectivités territoriales, notamment les régions et les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI), peuvent participer et être chefs de file de la démarche territoriale visant la labellisation AARC, mais ne sont pas éligibles au financement prévu par le présent dispositif.
L’amont agricole doit être représenté. Est recherchée en particulier la participation d’agriculteurs sous la forme de groupements (organisations de producteurs, coopératives agricoles, autres collectifs etc.).
Au moins un représentant de l’aval (collecte, transformation, expédition, distribution généraliste ou spécialisée, y compris en circuits courts) doit participer au projet. Les organisations interprofessionnelles peuvent également être associées, notamment lorsqu’elles disposent d’une représentation régionale ou lorsqu’elles sont reconnues pour des productions locales (certains produits sous signe de qualité).
Comment ?
Les dossiers de candidature doivent être déposés, sous format électronique, sur la plateforme dédiée en ligne ici.
La date et l’heure de dépôt sur la plateforme font foi.
Le dossier de demande d’aide doit impérativement comporter les pièces suivantes :
- doc_1- Descriptif littéraire du projet (conformité aux conditions de labellisation d’une démarche AARC tels qu’énoncé dans les AMI régionaux, nature des actions financées et calendrier prévisionnel)
- doc_2- Fiches projet (plan de financement, dépenses, taille et situation financière de l’entreprise)
- doc_3- Attestation de minimis (du chef de file, s’il est bénéficiaire de l’aide, et le cas échéant des partenaires engagés financièrement)
- Devis détaillés et chiffrés des prestations
- Lettres d’engagement signées des partenaires identifiés à ce stade
Aucun envoi postal ne sera considéré comme dépôt de demande.