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Conseil spécialisé pour les filières viandes blanches du 13 novembre 2018

Le Conseil spécialisé pour les filières viandes blanches s’est réuni le 13 novembre 2018, sous la présidence de Jean-Michel Schaeffer. À l'ordre du jour : conjoncture économique des marchés porcin et avicole et négociations sanitaires à l’international pour maintenir ou ouvrir les débouchés à l’exportation. Les interprofessions ont également précisé l’état d’avancement des actions prévues dans leurs plans de filières respectifs.
Mots-clés : Economie, exportations, importations, balance, consommation, achats, ménages, restauration hors domicile, marché, prix
Viande blanche

Conjoncture économique des marchés porcin et avicole 

Concernant le marché du porc, la balance commerciale française des produits porcins reste négative en valeur, alors qu’elle est positive en volume. Les prix français n’ont pas connu de hausse significative depuis le printemps et se maintiennent pour l’instant autour de 1,35 euros /kg de carcasse, alors qu’en Belgique les prix sont en forte baisse depuis septembre, suite à la découverte de cas de fièvre porcine africaine dans la faune sauvage. Sur le marché intérieur, le repli des achats des ménages français en porc frais comme en charcuterie se confirme. À l’exportation, la découverte récente de foyers de fièvre porcine africaine en Chine pourrait à terme relancer une dynamique d’importations chinoises auprès de l’Union européenne notamment. 

Le déficit de la balance commerciale française s’accroît en valeur pour la viande de poulet, malgré le regain de dynamisme des exportations vers les pays de l’Union européenne. Bien qu’encore déficitaire, la balance commerciale des œufs en coquille se redresse en valeur sur les huit premiers mois de 2018. Les ovoproduits tirent leur épingle du jeu avec une balance commerciale positive et en hausse.

Négociations pour le maintien ou l’ouverture de marchés à l’international

Les autorités sanitaires françaises, aidées par FranceAgriMer, se mobilisent pour obtenir la levée des embargos sanitaires à l’international, maintenir et ouvrir des débouchés pour les filières agroalimentaires. Concernant les volailles, la réouverture du marché, fermé pour cause d’influenza aviaire, est actée en Irak et au Japon, qui vient d’accepter la régionalisation. Les négociations restent en cours avec l’Égypte, l’Afrique du Sud, les États-Unis, l’Indonésie et la Chine. Taïwan a également levé l’embargo influenza aviaire le 14 août dernier mais sans accepter la régionalisation. De plus, un embargo Newcastle demeure.

Concernant les viandes porcines, le Japon a levé l’embargo « peste porcine classique », en place depuis plus de 10 ans pour certaines régions françaises et assoupli ses procédures, ce qui a permis d’agréer 8 établissements français supplémentaires le 31 août 2018 vers cette destination. Taïwan a également assoupli ses conditions d’agrément des abattoirs de porcs. Les négociations restent en cours pour l’ouverture des marchés australien et mexicain aux viandes fraîches et de charcuterie.

Une « cellule export PPA » associant les services de l’État, FranceAgriMer, les interprofessions et fédérations professionnelles a été mise en place pour suivre l’évolution des foyers de fièvre porcine africaine, identifier les blocages et les actions à mener à l’international, élaborer des stratégies en fonction des scénarios. Pour l’heure, la France est indemne vis-à-vis de la fièvre porcine africaine dans les élevages comme dans la faune sauvage, mais cette maladie est présente dans dix États membres de l’Union européenne.

Des interprofessions mobilisées pour la réalisation de leurs plans de filières et l’élaboration d’indicateurs pour les contrats

Le comité national de la promotion de l’œuf (CNPO), l’interprofession de la volaille de chair Anvol, le Cifog pour les palmipèdes à foie gras, le Clipp pour le lapin et Inaporc pour la filière porcine ont présenté au conseil spécialisé l’état d’avancement des actions prévues dans leurs plans de filières respectifs ainsi que les réflexions d’ores et déjà bien engagées pour la construction des indicateurs prévus par la loi pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire.

Pour en savoir plus, consultez l'intégralité du communiqué de presse ci-dessous.