Étude sur l'impact économique du développement de la vente en vrac assistée d’huile d’olive

La commercialisation de l’huile d’olive est aujourd’hui strictement réglementée en Europe pour tracer le produit et lutter contre les fraudes. La vente en vrac d’huile d’olive y est notamment interdite. Seule est autorisée, sous certaines conditions, la vente en vrac « assistée », effectuée par un opérateur en présence du consommateur, pour permettre aux moulins de continuer à vendre leur production en direct.

Faut-il développer ce type de vente, pour répondre aux enjeux croissants de respect de l’environnement ?  

L’étude conduite par Ceresco et SEVE Conseil pour FranceAgriMer, révèle aujourd’hui des freins importants, au niveau des consommateurs comme des distributeurs.

Les consommateurs pointent la fragilité du produit, les risques liés à l’hygiène, la traçabilité et la conservation ainsi qu’une manipulation peu pratique. Les distributeurs, pour leur part, dénoncent la complexité de la gestion du rayon et sa mauvaise rentabilité économique.

Ainsi, ce type de vente s’adresserait surtout à des marchés de niche, comme la vente directe ou des points de vente tenus par des spécialistes indépendants, type épiceries fines. 

La vente en vrac assistée pourrait toutefois s’imposer à terme en cas de durcissement de la réglementation environnementale pénalisant le modèle économique de la bouteille à usage unique.

Pour en savoir plus, consultez ci-dessous l’étude intégrale, sa synthèse ainsi que l’infographie correspondante.