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Japon : conclusion de l’accord de partenariat économique (APE) avec l’Union européenne

L’accord de partenariat économique (APE) entre l’Union européenne et le Japon a été confirmé au niveau politique le 6 juillet, à Bruxelles.
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drapeau européen et drapeau japonais

Très attendu (et même s’il doit encore être signé formellement, une fois résolus certains points de détail), il entraine plusieurs avantages pour le secteur agricole européen :
•    libéralisation partielle ou totale, immédiate ou progressive, du marché japonais pour le bœuf, le porc, les fromages, les vins et les produits agricoles transformés européens :
Il est estimé que les droits de douane sur les produits européens s’élèvent à 1 Md euros par an ; or, l'accord réduira, par exemple, de 145 M. euros les droits de douanes que les exportateurs européens paient pour exporter leur vin au Japon où ils se heurtent à une concurrence croissante des vins du Nouveau Monde. Pour la FNICGV, « Cet accord permettra ainsi une augmentation substantielle des exportations de viande bovine (gros bovins et veau) au Japon car le droit de douane à l’importation de bœuf au Japon qui est actuellement de 38,5% diminuera sur une durée de 15 pour atteindre un taux de 9%. Pour le porc, la protection actuelle composée d’un droit de douane ad valorem et d’un droit spécifique demeurera mais les droits de douane seront réduits très fortement. Le droit ad valorem de 4,3 % sur les découpes de haute valeur sera progressivement diminué sur 10 ans et les droits spécifiques sur les découpes à faible valeur passeront de 482 yen/kg à 50 yen/kg (0,4 €) d’ici 10 ans »
La France devrait en effet être l’un des bénéficiaires de cette ouverture ; en effet, elle a exporté au Japon, en 2016 :
o    58,3 M. euros de viande (55,2 M. euros), d’abats (2,4 M. euros) porcins et de charcuterie (657 000 euros) ;
o    2,7 M. euros de viande et d’abats bovins (suite à la levée de l’embargo ESB obtenu en 2013, en préalable au début de la négociation sur cet APE) ;
o    53,4 M. euros de fromage ;
•    protection au Japon de 205 indications géographique (IG) européennes, dont 130 vins et spiritueux, dans un pays où les États-Unis s’emploient à réduire la reconnaissance juridique des IG, système auquel ce pays est hostile.